Si Détroit, où vit cette rayonnante rockeuse, est la capitale du fameux Motown Sound, ce n’est pas seulement grâce au dynamisme légendaire de son « black show business ». Tout l’Etat du Michigan est un vivier incomparable du Gospel. La ville natale de Sharrie, Saginaw, est un fief de la « Sanctified Church » et le berceau de vocalistes aussi célèbres que Shirley Caesar, Stevie Wonder, Walter Hawkins ou The Winans. Dès l’âge de douze ans, Sharrie y fit ses débuts dans le Williams Temple Church’s Choir animé par sa famille. C’est sans rien renier de cette expérience spirituelle qu’elle s’est tournée vers le blues et le soul.
Avec son quartet The Wiseguys, animé par le brillant guitariste James Owen, elle est devenue une vraie brûleuse de planches, chantant le blues avec une sorte de rage mystique, comme si sa voix de soprano rugueuse devait encore dominer un de ces chœurs géants où elle s’est aguerrie.
Sharrie Williams a gravi bien des échelons depuis son passage à Utrecht en 2002, tous les grands festivals lui ont offert leur scène, et notamment celle de Cognac cet été 2004.
Toute la presse spécialisée jazz et blues est unanime : le blues est en train de redorer son blason grâce à des chanteuses comme Sharrie Williams.
« Sharrie Williams performance at the 2003 Pocono Blues Festival was incredible. She was at the top of my highlight list for this National Blues Festival (…) Look out for Sharrie Williams everybody, this young lady is going places” (M. Cloeren, Director, Pocono Blues Festival).